La vente de vêtements en déstockage fait partie du cycle économique d'une mode écoresponsable.
Cette seconde commercialisation des vêtements neufs, après renouvellement des collections, évite la destruction absurde des vêtements de la saison passée.
Cette pratique condamnable était pratiquée il y a quelques années par les marques de luxe et de haute couture.
Les marques de la mode du moyen et haut de gamme préféraient, quant à elles, exporter leurs excédents des saisons passées à l'autre bout du monde, souvent en Afrique, dans des circuits gérés par des intermédiaires peu scrupuleux.
Ces vêtements neufs déclassés étaient ensuite revendus à très bas prix, créant une concurrence déloyale aux artisans locaux de la confection, et participant à la ruine de l'économie de ces pays.
La pratique du dégriffage, puis de l'organisation de ventes privées et de la vente à prix discount en déstockage par les outlet store a mis fin à ces pratiques.
Un achat de vêtement neuf en magasin outlet participe donc à un usage raisonné et vertueux de l'industrie de la mode.
La vente en déstockage ne fait pas de concurrence déloyale aux boutiques et circuits de distributions officiels puisque ses acteurs vendent des vêtements différents de ceux de la mode de la saison.
Le service rendu aux clientes est aussi différent puisqu'il n'est pas accompagné de conseils vestimentaires et d'essayages multiples, comme le font les boutiques de mode.
En fait, les clientes qui font le choix de renouveler leur dressing par des achats d'articles vendus en déstockage, privilégient la sauvegarde de leur pouvoir d'achat au détriment des tendances de la dernière mode.
Pour le prix d'articles de basse qualité vendus par la fast fashion asiatiques, ces clientes achètent pas cher de belles marques et des vêtements durables, conçus et travaillés en Europe avec soin.
Acheter ses vêtements neufs dans des circuits de distribution alternatifs est un choix économique mais aussi éthique.
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